Crédits image : Agrauxine
Implanté à Beaucouzé sur le site principal d’Agrauxine, le service Recherche et Développement centralise l’ensemble des innovations développées par Agrauxine by Lesaffre : biocontrôle, biostimulants et bionutrition.
Pour toutes ces solutions, l’ambition reste la même : développer des produits innovants dérivés ou à base de micro-organismes pour aider les plantes à gérer naturellement leur environnement, et ainsi les rendre plus performantes.
Pour développer ces innovations, Agrauxine a constitué une équipe de 9 experts – microbiologistes, phytopathologistes, physiologistes du végétal et biologistes du moléculaire – exclusivement dédiés à la Recherche et au Développement. Ces experts disposent sur place d’un espace de 600 m² pour concevoir ces nouvelles solutions, ainsi que d’un Plant Care Center – 1 serre de 200 m² et 1 ha de micro-parcelles – situé en Argentine pour tester ces produits in situ.
La conception de biostimulants se divise en 4 grandes étapes chez Agrauxine.
La démarche débute par une phase d’incubation et de réflexion, où l’ensemble des services d’Agrauxine va identifier les besoins du marché et commencer à définir de nouveaux axes de développement, dans le respect des évolutions réglementaires. Il s’agit ensuite d’identifier les substances actives (levures, bactéries, champignons…) qui pourraient être intégrées à ce nouveau produit.
Lorsque ces substances actives sont identifiées, la phase in vitro ou in planta peut commencer. Cette étape permet de mettre en place les premiers tests in vitro au sein des laboratoires d’Agrauxine ou des plateformes Lesaffre en conditions (semi) contrôlées, ou bien in planta dans des chambres de cultures d’Agrauxine ou dans les serres de l’INEM[1] du campus du Végétal d’Angers. À travers ces tests, il s’agira d’une part de vérifier l’efficacité de la solution – sous la forme d’essais, et d’autre part de valider son aspect réglementaire en évaluant sa composition, sa stabilité, sa non-pathogénicité pour l’homme et son innocuité.
La phase in planta au champ permet ensuite de réaliser des essais sur le terrain, en France ou à l’international, en conditions réelles d’utilisation. Ces essais auront pour but de confirmer l’efficacité de la solution et d’affiner son positionnement face aux autres produits du marché. Si ces paramètres sont validés, alors le nouveau biostimulant pourra être commercialisé.
L’ultime phase de ce processus consiste à finaliser la connaissance du produit en caractérisant son mode d’action à différentes échelles (moléculaire, métabolique, cellulaire, physiologique…) et sa compatibilité avec d’autres produits et des conditions pédoclimatiques variées.
Pour assurer la fiabilité et l’efficacité de ces nouveaux biostimulants, les données issues de l’ensemble de ce procédé de Recherche et Développement sont validées objectivement par des prestataires privés ou instituts publics tel que l’INRAE.
[1] Installations Expérimentales Mutualisées entre l’INRAE, Agrocampus Ouest et l’Université d’Angers
